Vital Kamerhe, 100 jours

Par Siméon Isako

Le président de l’UNC Vital Kamrehe ne jure que par l’obtention d’une liberté provisoire.

Ce vendredi, ses avocats ont introduit une 9e demande de liberté auprès de la cour d’appel de Kinshasa/ Gombe. Selon ces derniers, « la santé de leur client se détériore chaque jour »

Selon une source proche du dossier le procureur a accepté que Kamerhe soit remis en liberté en attendant la prochaine audience.

« Le procureur est d’accord pour la liberté provisoire de vital kamerhe. Il n a pas trouvé d’inconvénients », confie cette source avant d’ajouter que le leader de l’UNC aurait vu que « brandit les documents selon lequels il serait atteint du coronavirus. »

Elle indique que « le procureur a demandé à la justice de prendre toute les dispositions nécessaires quant à ce ».

Contacté pour des précisions, les avocats de Kamerhe ont exprimé leur  indisponibilité de de réagir.

Toute fois, le verdict de la cour d’appel est attendu dans les 48 heures.

Selon les avis des juges, la cause de ce vendredi a été renvoyée pour irrégularité persistante de la saisine constatée par toutes les parties au procès.

Vital Kamerhe a été condamné pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme d’urgence du président de la République dans son volet maisons préfabriquées.