Kamerhe, Kabila

Par CAS-INFO

Le procès de Vital Kamerhe s’ouvre ce lundi au Tribunal de grande instance de la Gombe. Le directeur de cabinet du Chef de l’État va devenir la première personnalité congolaise haut placée à être jugée pour des faits de corruption et de détournement de fonds publics. Mais pour le député Delly Sessanga, il ne faut pas s’emballer trop vite. Le chemin à parcourir pour l’amélioration de la justice congolaise reste encore long.

« Il faut arrêter de juger un appareil comme celui de la justice sur un cas. Si on veut une réforme profonde de la justice, il faut plusieurs actions pour avoir une justice consensuelle, qui donne satisfaction et garantisse un bon climat d’affaires pour ceux qui veulent venir investir dans notre pays. », a déclaré le patron d’Envol au cours de l’émission Top presse dimanche sur Top Congo.

Vital Kamerhe et quelques chefs d’entreprises sont poursuivis pour plusieurs malversations financières dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours initié par le Chef de l’État Félix Tshisekedi quelques semaines après son entrée en fonction. Un programme qui a mal tourné.

« Il y a eu une erreur de conception dans la mise en œuvre de [ces] 100 jours. Ils n’ont pas donné les résultats satisfaisants », analyse l’élu de Luiza. « À ce jour, les 100 jours ont été une déconfiture. Il y a une déception de la part de l’opinion. Mais il y a encore cette espérance que le temps qui reste peut être mis à contribution pour mieux faire. ».