Par Siméon Isako

Il séjourne à New-York depuis quelques jours pour participer à l’assemblée nationale de l’ONU. A l’occasion , le Chef de l’État Félix Tshisekedi a donné une conférence de presse.

Au cours de cet exercice avec la presse, il est revenu sur la question du prétendu deal qu’il aurait eu avec son prédécesseur Joseph Kabila à l’issue des élections de 2023.

À en croire Tshisekedi, aucun arrangement n’a eu lieu entre Joseph Kabila et lui.

«Il n’y a jamais eu d’arrangement entre le vainqueur de ces élections qui est en face de vous et son prédécesseur, je veux dire d’arrangement frauduleux», a-t-il dit.

Dans ses propos, le président révèle que les contacts pris avec le FCC au lendemain de la publication des résultats des élections de 2018 étaient pour la formation du gouvernement de la coalition FCC-CACH et non pour passer un accord autour des résultats de la présidentielle.

Il dit avoir été contacté par Raymond Tshibanda, le ministre des Affaires étrangères de l’époque, puis Néhémie Mwilanya, alors directeur de cabinet du président sortant. Les discussions avec les deux bras droits de Joseph Kabila n’ont tourné qu’autour de la coalition.

«Raymond Tshibanda, c’est le premier qui m’avait contacté, après la publication des résultats des élections. Nous nous sommes vus et je lui ai dit cher grand frère, si vous m’avez appelé ici pour trouver un arrangement afin que je devienne le premier ministre de votre candidat, c’est-à-dire Emmanuel Shadary, c’est niet, parce que moi j’ai gagné les élections, je le sais, j’ai les résultats, je n’entrerai pas dans ce scénario», relate Félix Tshisekedi tout en appelant ceux qui parlent de hold up électoral d’apporter la preuve et dénoncer le responsable.

D’après plusieurs analystes , les propos du chef de l’État sonnent comme une dernière fixation de l’opinion autour d’un sujet qui a alimenté les médias tout au long de son premier mandat.