Par CAS-INFO

Des réactions continuent à fuser de partout au sujet de la proposition de Ngoyi Kasanji la présidentielle au suffrage indirect.

Hervé Diakese, membre du comité laïc de coordination a lui aussi réagi à la proposition de ce cadre du Front Commun pour le Congo.

Le CLC qui s’insurge contre une telle idée,soutient que les raisons financières évoquées sont des “prétextes grossiers” pour contourner la volonté du peuple.
A l’occasion, le comité laïc de coordination prévient que « cette idée ne sera pas acceptée ».

« Porter atteinte au droit du peuple d’élire le président de la République au suffrage universel direct est une grave atteinte à la constitution qui serait inadmissible et ne sera pas accepté. La manœuvre démontre une volonté de contourner le verrou de l’article 220 pour mettre en place une nouvelle constitution et surtout créer un cadre favorable à l’achat des voix au niveau des électeurs du second degré. Les considérations financières sont des prétextes grossiers pour contourner le suffrage universel. Ils ont été utilisés pour réduire le nombre de tours de la présidentielle, ils ont été utilisés pour ne pas tenir les élections en 2016 alors que les mêmes moyens étaient disponibles pour le référendum » a déploré Hervé Diakese, Porte-parole du mouvement.

Alphonse Ngoyi Kasanji a soutenu que les élections au suffrage direct à deux tours n’ont pas résolu le problème de crise post-électorale que connaît souvent le pays, d’où sa proposition d’une élection présidentielle à un tour et par les parlementaires.