Par CAS-INFO
La problématique de la réforme électorale continue à occuper une place importante dans le milieu politique de la RDC.
Le FCC qui n’est pas en reste par rapport à cette question, s’alligne derrière l’hypothèse d’une élection présidentielle au suffrage indirect.
Pour la plateforme politique de Joseph Kabila de Joseph Kabila, « il n’est pas intéressant de dépenser des milliers et des milliers de dollars pour organiser les élections ».
Alphonse Ngoy Kasanji qui soutient cette estime « qu’il n’y a aucun inconvénient si les parlementaires choisissent le président de la république ». Pour lui, la RDC peut beaucoup gagner en terme de l’économie en réduisant les coûts liés à la tenue de l’élection.
Il ajoute l’idée de maintenir l’élection à un seul tour au lieu de deux comme le proposent les G13.
Du moins, le FCC reste favorable aux réformes électorales dans le cadre institutionnel, démocratiquement établis.
« Chaque 5 ans, si le pays doit dépenser des milliers et milliers de dollars pour organiser les élections alors qu’on en a même pas pour reconstruire le pays, on devrait réfléchir pour aller vers l’élection indirecte du président de la République”, indique l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental dans une réaction à la presse.
Il faut dire que la pensée de Ngoy Kasanji n’engage pas officiellement sa famille politique. Mais l’on se souviendra d’une telle idée soutenue par l’autorité morale du FCC, en son temps en évoquant les mêmes raisons économiques.
Certainement, l’avis ne fera pas l’unanimité au sein de la coalition au pouvoir. Déjà du côté de l’UDPS, l’hypothèse du sénateur Kasanji a été rapidement repoussée.