Par Siméon Isako


Le dossier de Franck DIONGO, Président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), prétendant à la Présidentielle du 20 décembre 2023, a été enregistré au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Après avoir fait acte de candidature en remplissant l’ensemble de critères requis, le postulant à l’élection présidentielle a eu une entrevue avec le numéro un de la Centrale électorale, Denis KADIMA KAZADI, comme il l’avait fait avec ses devanciers, Augustin MATATA PONYO, Constant MUTAMBA, Radjabho TEBABHO et Rex KAZADI.

Le Président du MLP s’est confié à la presse pour faire part de ses motivations en relevant que l’heure de la rupture a sonné pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité.

« La seule chose que les Congolais et les Congolaises doivent retenir, c’est qu’aujourd’hui, c’est le jour du changement, l’heure de la rupture avec le passé et le changement réel a sonné, l’heure de la gouvernance intègre pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité. Le Président de la CENI a eu l’amabilité de me saluer comme candidat président de la République, parce qu’à l’époque il avait rencontré d’autres candidats. Comme je suis venu personnellement déposer ma candidature, il a voulu faire connaissance avec le candidat qui venait déposer son dossier », a déclaré Franck DIONGO.

Il a été amené à se prononcer sur sa position personnelle concernant la CENI qu’il a dit vouloir voir à l’œuvre.

« Le problème c’est de mettre la CENI à l’épreuve, nous avons déposé notre candidature nous voulons voir la CENI à l’œuvre, c’est-à-dire nous plaidons pour des élections transparentes de sorte que le résultat qui sera proclamé reflète le vote : le Président élu, le député national ou provincial élu doit être celui qui a été choisi. Donc le résultat octroyé non mérité, nous n’accepterons jamais cela. Parce que l’enjeu d’une élection, c’est le rejet ou l’acceptation du résultat et pour que celui-ci soit accepté, il faut que le pouvoir organisateur soit réellement impartial, neutre et indépendant. Voilà pourquoi nous plaidons en faveur d’une transparence électorale de sorte que le processus électoral dans toutes ses phases soit correct, vraiment juste et sincère », a-t-il relevé.

Sur la question d’une éventuelle candidature unique de l’opposition, Franck DIONGO a tranché :« Les stratégies politiques ne se dévoilent pas devant les médias ».