Par Siméon Isako
A l’ouverture des travaux de la pré-cop27 ce lundi 03 septembre, la vice première ministre et ministre de l’environnement Eve Bazaiba a estimé que cette rencontre est une opportunité pour exprimer un certain nombre de préoccupations en rapport avec la préservation du patrimoine forestier congolais. Au nombre de ces préoccupations, elle a appelé le monde entier à songer, aux gardiens de forêts, car en tant que tel, ils ont droit à une rémunération.
Tout en s’interrogeant face aux situations où il faut « Exploiter nos ressources et nourrir nos enfants ou les contempler et les laisser mourir de faim ?« , Eve Bazaiba estime qu’ « Autant nous avons besoin de l’oxygène, nous avons aussi besoin du pain».
Elle a aussi mis en exergue le rôle moteur de la RDC et la nécessité, pour les pays pollueurs, de respecter leurs engagements.
« Tout investissement dans la protection et la préservation des forêts ne doit plus jamais être envisagé comme une aide au développement, mais plutôt comme un investissement dans le système climatique mondiale, qui en réalité est un bien commun à toute l’humanité », a indiqué Eve Bazaiba.
Du coté des pays pollueurs, a indiqué Jolke Opawal, Ambassadeur des Pays-Bas en RDC et représentant du Groupe des Bailleurs, le développement des populations riveraines constitue une urgence.
Ces assises lancées par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde connaissent la participation de plus de 64 ministres qui gèrent les questions de l’Environnement et du climat, venus du monde entier.
La 27è Conférence des parties signataires de la Convention cadre de l’ONU sur le changement climatique (COP27) est prévue du 7 au 18 novembre à Charm El-Cheikh (Egypte).