Par CAS-INFO
La situation de tension vécue vendredi au parlement continue à faire couler beaucoup d’encres et de salives.
Dans sa déclaration politique de ce week-end, le Front commun pour le Congo, regroupement majoritaire au parlement, se dit préoccupé par ce recours abusif à la puissance publique devenu récurrent pour régler des conflits inter ou intra-institution, en violation des règles claires fixées par la constitution et les lois de la République qui existent déjà.
Se référant à ce qu’il qualifie de « la violation intentionnelle du principe de l’inviolabilité du siège du parlement par des forces des polices et des militants des formations politiques bien identifiés dans le dessein de faire obstruction aux délibérations d’une institution », la famille politique de Joseph Kabila, exige « la fin de ces pratiques de triste mémoire, qui constituent un recul par rapport aux avancées démocratiques » connues par la RDC.
Au nom de ses camarades, Néhémie Mwilanya a exigé également, que « les auteurs de ces pratiques soient sanctionnés conformément à la loi ».
Dans cette même déclaration, le front commun pour le Congo a appellé les animateurs des institutions au respect des prérogatives de chacun sur pied du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs.
Vendredi, la police à empêché aux députés d’accéder à l’hémicycle pour procéder à l’élection du remplaçant de Jean Marc Kabund au poste du 1er vice président de l’Assemblée nationale.