Par P. Ndongo
En fin de journée à Kinshasa la Cour constitutionnelle n’a toujours pas communiqué sur une possible audience ce vendredi comme prévu. Difficile de ne pas faire un lien entre ce silence et la demande de l’Union africaine de suspendre la proclamation définitive des résultats de la présidentielle.
Du côté des parties impliquées dans le contentieux électoral c’est également le doute. « La Cour [constitutionnelle] ne nous a pas notifié pour une audience aujourd’hui », a expliqué à CAS-INFO Peter Kazadi, membre du collectif d’avocats qui défend les intérêts de Félix Tshisekedi.
Peter Kazadi ajoute que la date [pour statuer sur la requête de Martin Fayulu] n’est pas connue à l’heure actuelle, «mais la Cour peut le faire aujourd’hui ou demain étant donné qu’elle est encore dans le délais».
Pour l’UDPS la recommandation de l’organisation panafricaine passe mal. « Il ’s’agit d’une déclaration scandaleuse de voir pour la toute première fois dans l’histoire qu’on demande à la justice d’un pays d’arrêter de faire son travail.”, avait déjà prostesté le directeur de cabinet adjoint du patron de l’UDPS.
Il faut dire que le parti de Félix Tshisekedi a tout a perdre dans la tournure que prend la crise post-électorale. Avec la possibilité de voir les résultats provisoires de la CENI être remis en cause.