Par CAS-INFO

Les syndicats de la Gécamines font bloc contre ce qu’ils qualifient d’actes de diabolisation des animateurs actuels de cette société. Alors qu’un expert a affirmé dans une lettre adressée au premier ministre que le comité de gestion serait responsable de la perte de 4 milliards de dollars l’an de métaux dans le rejet, les syndicats affirment tout le contraire.

Dans un mémorandum adressé au chef de l’État, les syndicats représentatifs à la Gécamines et au bureau syndical national se disent « scandalisés par l’acharnement avec lequel certaines personnes ennemies du pays et en quête de positionnement ne veulent pas la relance de la Gécamines et se lancent dans la diabolisation permanente des responsables actuels pendant cette période où tous les investissements commencent à porter leurs fruits ».

Conscients de l’éveil du patriotisme économique mis en marche depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au sommet de l’État, les différents syndicats de la Gécamines rappellent que cela est justifié par des efforts fournis au quotidien par les dirigeants actuels de la société notamment dans la revitalisation de certains contrats miniers.

La récupération de la société S.T.L et sa mise en exploitation par la production de plus de 4.000 tonnes de cobalt par an ou encore la relance de l’usine de Deziwa, qui produira jusqu’à 80.000 tonnes de cuivre dès janvier 2020, prouvent à suffisance selon les représentants des agents que l’actuel comité de gestion œuvre pour le bien de l’entreprise.

« À ce jour avec le plan de transformation mis en place par la Gécamines, tous les équilibres fondamentaux de la société sont retrouvés car les indicateurs de la gestion le témoignent », renchérissent-ils dans ce document dont copie est parvenue à CAS-INFO.

Ce géant minier qui s’est fixé pour objectif de redorer le blason terni tient à la matérialisation de sa nouvelle stratégie.

Pour y arriver, les syndicats demandent au Chef de l’État de ne pas « prêter attention aux prophètes de malheur qui tiennent à tour prix à l’échec des dirigeants en place ».

Les syndicalistes sollicitent aussi l’appui de Félix Tshisekedi aux stratégies mises en place par le comité dirigeant et compte sur son accompagnement dans la révision des contrats.

Aussi, les ouvriers refusent toute politisation de la société surtout insistent-ils, pendant ce moment où la société renaît.