Par Roberto Tshahe

« Le retour des exilés, la libération des prisonniers politiques, la participation inclusive en toutes les élections, et la libération de l’espace médiatique, et aussi la fin de dédoublement des partis… Vous imaginez une élection pour laquelle chacun pourrait choisir son adversaire, ce n’est pas élection mais une nomination ». Delly Sassanga, coordonnateur de la plateforme politique Alternance pour la République, l’a dit au cours d’une matinée politique organisée samedi 03 mars au siège du parti Envol à Kinshasa.

Pour cette plateforme qui soutien la candidature de Moise Katumbi à la présidence de la République, « il n’y a pas question de parler des élections libres et apaisées sans la participation de Moïse Katumbi aux échéances électorales de 23 décembre 2018 ».

L’AR dit pour qu’une élection soit libre, démocratique et transparente, « il faut qu’elle soit inclusive, et qui dit inclusive dit le retour de tous les exilés politiques… La liberté de manifestions. Mais elle concerne aussi les candidats qui veulent participer. On ne peut pas imaginer par exemple une élection présidentielle que l’on pourrait qualifier de libre et d’inclusive sans la participation des candidats majeurs comme Moïse Katumbi ».

La candidature de l’ancien gouverneur de la province du Katanga est donc un des impératifs de la tenue des élections démocratiques en RDC, pour l’AR. Katumbi est parti en exile en Europe depuis 2016, peu de temps après avoir quitté la famille politique du président Kabila.