Dans une communication à la presse et devant les autorités politico-administratives de la province du Nord Kivu, mardi, à Goma, le commandant de la troisième zone de défense, le Général Major Léon Mushale persiste et signe qu’« aucune présence du m23 ne sera acceptée sur le sol congolais ». Alors que l’annonce du retour imminent des insurgés de l’ex M23 continue d’alimenter le débat dans le pays, ce responsable militaire rassure que les FARDC se tiennent prêtes pour contrer toute menace de ce mouvement.

3 militaires membres d’équipage de l’armée congolaise ont été tués le vendredi 27 janvier 2017 dans une attaque des rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru, a confirmé mardi, le commandant de la 3e zone de défense en RDC.

Le Général Major Léon Mushale a précisé que l’incident s’est produit lors du crash de deux hélicoptères des FARDC en patrouille autour de la montagne Mikeno.

Sultani Makenga [chef du M23] et ses hommes qui auraient quitté l’Ouganda pour s’installer dans cette montagne « ont capturé les personnes à bord des appareils, pillé, puis détruit les avions et tué 3 trois de 4 capturés », a ajouté le Général major Mushale.

Depuis leur retour annoncé dans l’Est du pays, la présence réelle des rebelles du M23 est au centre de la controverse. Pour autant, les autorités militaires se font toujours insistantes sur cette nouvelle insurrection. Selon M. Mushale, « les combattants du M23 avaient pour objectif d’attaquer la RDC à partir de la cité de Bunagana dans le territoire de Rutshuru et dans le Masisi ».

Il détaille que quelques minutes après le crash, un élément des Fardc a été capturé par le M23 contre un insurgé neutralisé par l’armée congolaise. Agé de 16 ans, le captif parlerait le Kinyarwanda. En tout cas, selon le Général major.