« L’Accord du 18 octobre nous a amené à avoir l’actuel premier ministre. Malheureusement, il s’avère qu’il a été très contesté par une grande partie de la classe politique congolaise ». Lorsqu’il évoque le sort du chef du gouvernement, ancien de l’Udps comme lui, Bruno Mavungu n’y va pas par quatre chemins.

Se confiant à Cas-info mardi, l’ancien Secrétaire général de l’Udps s’est voulu réaliste. « Puisque les enjeux de l’heure sont les élections et l’amélioration des conditions de vie des populations, il revient, au stade où nous sommes au Président de la République de nommer un nouveau premier ministre qui prendra en considération les efforts qui sont déjà conjugués », a-t-il déclaré.

Plus loin dans la même journée, quelques flèches mouchetées ont été lancées à l’endroit du Premier ministre par quelques figures de la plateforme politique Rassemblent dirigée par Étienne Tshisekedi, actuellement en Bruxelles « pour un check-up de sa santé ».

Remercié de son poste de numéro 2 du parti de Tshisekedi, Bruno Mavungu avait dû créer son propre parti, l’Union des Démocrates pour la Renaissance du Congo (UDRC). Il déclenche aujourd’hui la « guerre» des ex Udps