Par Roberto Tshahe
Accusé par le clergé du diocèse de Mbuji-Mayi, d’être responsable des attaques orchestré par les forces de l’ordre à la cathédrale Saint-Jean Baptiste de Bonzola le 21 janvier dernier à l’occasion de la marche organisée par le Comité Laïc de Coordination, Alphonse Ngoyi Kasanji dément.
Pour le gouverneur du Kasaï Oriental, le gouvernement est appelé à restreindre certaines libertés en cas de menace. « Contrairement à votre affirmation selon laquelle je me serai arrogé le droit d’interdire le culte divin au Diocèse de Mbuji-Mayi, il sied de vous rappeler que tout gouvernement responsable est appelé à prendre des dispositions idoines allant jusqu’à la restriction de certaines libertés en cas d’alerte ou attaque terroriste, menace imminente à l’intégrité physique des personnes et de leurs biens », a déclaré mercredi le chef de l’exécutif provincial.
« Les services ont été informés de ce que préparaient certains manifestants. Dans le cas de l’espèce, il a été question de faire échec au projet macabre des ennemis du peuple est-Kasaïen […]. Des sources sûres, les services ont été informés de l’effervescence constatée dans l’achat des machettes, pneus usagés, bidons d’essence et autres préparatifs dans certains milieux politiques à l’approche de la date du 21 janvier », a détaillé le gouverneur.