Moïse Katumbi a déposé sa requête ce vendredi au comité des Droits de l’Homme des Nations unis. Dans ce document, il cherche à obtenir que sa sécurité soit assurée, ainsi que son intégrité physique pour qu’il puisse renter dans son pays et participer à l’élection présidentielle, a expliqué son avocat, Me Dupond-Moretti.
Condamné à 3 ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière qui le contraint à l’exil depuis plus d’un an, l’ancien gouverneur du Katanga a tenté à plusieurs reprises de rentrer à Kinshasa, mais, s’est, à chaque fois, heurté au refus catégorique des autorités qui menaçaient de l’arrêter.
Le recours au comité des Droits de l’Homme peut changer cette donne. Conformément à son pacte international des Droits civils, s’il le juge juste, l’organe de l’Onu peut recommander à l’État concerné de respecter les droits « bafoués » d’un citoyen.
La démarche s’annonce toutefois compliquée. Outre le temps que le comité peut prendre pour analyser le dossier, on voit mal, ses recommandations faire plier un État souverain.
Reconnu en France pour le succès de ses procès, « Acquittador », du surnom de l’avocat Dupond-Moretti, semble avoir fait le choix de placer le dossier Katumbi sur les projecteurs du monde. Quitte à mettre les autorités congolaises déjà en difficulté sur le plan diplomatique, sous pression supplémentaire.
La communauté internationale doit cesser de nous distraire, des années passe et la présidentielle tarde à se tenir, elle incapable des contraintes vis à vis de l’État congolais c’est vraiment compliqué à l’heure actuelle nous disons seul Dieu connaît de quoi il fera de ce Congo