Par Tony-Antoine

Le Comité laïc de coordination de la ville de Lubumbashi vient de signer son entrée dans la démarche de son alter ego de Kinshasa. C’est en tout cas ce que signifie son communiqué parvenu à Cas-info dans l’après-midi du mardi 19 février : « le CLC/Lubumbashi soutient l’initiative  du CLC/Kinshasa qui appelle les chrétiens baptisés catholiques de marcher pour la paix et l’Etat de droit en RDC ». L’élément catalyseur de cette première entrée du CLC/Lubumbashi, « la déclaration de la conférence épiscopale nationale du Congo signée par tous les trente-neuf membres (Cardinal, Archevêques et Evêques) ». Des signatures apposées à l’issue de l’Assemblée plénière extraordinaire des évêques tenue à Kinshasa entre le 15 et le 17 du mois en cours.

Ce collectif de laïcs catholiques basé à Lubumbashi, pour signifier le principal mobile de son adhésion à la démarche du CLC/Kinshasa, met en avant un passage des recommandations des pères de l’église : « la CENCO réaffirme l’urgence d’aller aux élections en 2018 et demande avec insistance l’application intégrale  et effective des dispositions en souffrance de l’Accord de la Saint Sylvestre, notamment ; le parachèvement des mesures de décrispation du climat politique, la redynamisation de la CENI, les dispositions relatives au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) ».

Les deux précédentes manifestations appelées par le CLC/Kinshasa, le 31 décembre et plus tard le 21 janvier de cette année, ont été réprimées par les forces de sécurité congolaises, la Monusco ayant comptabilisé une dizaine de morts. Le ministère congolais des droits humains a ouvert une enquête pour pouvoir mettre à la disposition de la justice les auteurs de ces violations. Alors que l’opinion est à l’attente de résultats de cette enquête, s’annonce une troisième marche.