Par P. Ndongo
Le Président du Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC), Stephen Nzita di Nzita plaide pour l’implication de la Cour Constitutionnelle en vue de départager les parties prenantes aux élections et la CENI sur la question relative à l’usage de à voter au scrutin du 23 décembre.
Dans un entretien accordé à CAS-INFO, ce vendredi, l’initiateur de la plateforme électorale Majorité Morale fait savoir que son parti a saisi la Haute Cour depuis le 30 avril dernier pour l’ « inconstitutionnalité » de la machine à voter.
« La machine à voter est inconstitutionnelle. Si nous allons avec elle aux élections, nous risquerons encore d’avoir un bain de sang. Nous avons saisi la Cour pour qu’il nous départage avec la CENI », a déclaré le chancelier Stephen Nzita.
Pour lui, la participation de son parti aux élections du 23 décembre prochain passe par la prise en compte de certains défis électoraux.
«Le PPPC, notre parti politique n’a pas enrôlé ses candidats pour les élections provinciales aussi longtemps que la Cour ne vas pas déterminer ces trois choses importantes qui vont rendre les élections moins crédibles et une source des conflits. Il s’agit de la machine à voter, le nettoyage du fichier électoral qui est corrompu avec les doublons et le remboursement avec intérêt de frais de dépôt des candidatures payés en 2015 », a ajouté le Docteur Nzita.
Par ailleurs, il a également plaidé pour l’inclusivité du processus électoral.
Cependant, Corneille Nangaa, Président de la CENI campe sur sa position, quant à l’usage de la machine à voter aux élections à venir. « Pas de machine à voter, pas d’élections cette année », a-t-il dit.
Pendant ce temps, les opposants exigent le retrait de cette machine du processus malgré l’appui que lui apporte la Majorité Présidentielle.
La Cour Constitutionnelle est et reste le dernier rempart qui peut départager les participants aux élections sur cette question de la machine à voter qui continue à faire couler beaucoup d’encre.