Par Siméon Isako
Christophe Mboso, président du Bureau de l’assemblée nationale s’est à nouveau prononcé sur la proposition de loi Tshiani dite de la Congolité qui fait actuellement polémique au sein de la classe politique congolaise.
Dans sa énième communication sur ce dossier, Mboso fait savoir que la proposition de la loi Tshiani énerve la constitution.
« Nsingu Pululu a déjà été signifié une fois que sa proposition de loi énervait la constitution mais si un député s’entête à déposer, à corriger sa proposition, ça n’engage pas le bureau« , a déclaré Christophe Mboso, lors d’une plénière.
Le président du bureau de l’Assemblée nationale garantit un débat libre lors de l’examen de cette proposition de loi.
« Le jour que ça sera alignée, ça sera discutée et les députés décideront librement« , a-t-il garanti.
L’archevêque métropolitain de Kinshasa, qui a aussi donné sa position sur cette loi indiqu’elle est de nature à créer la division au sein de la société. Il affirme qu’elle comporte un germe de venin.
« L’église prend position sur des questions qui peuvent nous diviser. Comme la question sur la congolité. Nous rejetons ça radicalement parce que ça comporte une sorte de germe de venin dedans qui pourrait nous diviser demain en catégorisant des congolais de premier rang, les congolais de deuxième rang et les congolais de troisième rang. Quand nous arriverons à ça, nous retournerons au système qu’on a connu en Inde, qu’on appelait le système de caste. Si nous tombons dans ce système de caste, c’est dangereux« , a-t-il déclaré.
Sa position est soutenue par la majorité des opposants Congolais plus particulièrement le parti de Moïse Katumbi.