Katumbi

Par CAS-INFO

L’opposition fait bloc derrière le sort de Moïse Katumbi. Dans une déclaration commune publiée lundi soir, les leaders des grands partis, Félix Tshisekedi, Jean Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Martin Fayulu et Freddy Matungulu, appellent le Gouvernement à lever ses « mesures illégales » pour permettre à Moïse Katumbi de rentrer au pays et de participer à la présidentielle de décembre 2018.

« L’opposition condamne fermement la décision prise par le Gouvernement congolais d’interdire d’autorité à Monsieur Moïse Katumbi Chapwe de renter en RDC le contraignant ainsi à l’exil et l’empêchant de ce fait de déposer sa candidature à la présidentielle », ont vigoureusement déclaré les principaux responsables de l’opposition dans ce texte lu à la presse lundi soir par la Secrétaire générale du MLC, Ève Bazaïba, également signé par le candidat d’Ensemble. Ils dénoncent à ce sujet la violation de la Constitution dans ses dispositions garantissant les droits à tout citoyen congolais ainsi que la déclaration universelle de droits de l’homme.

Alors que l’ancien gouverneur du Katanga tentait de franchir la frontière le 8 et le 9 août 2018 à Kasumbalesa, le déploiement des forces de sécurité ce séjour-là pour l’en empêcher a provoqué l’indignation de l’opposition. Un déploiement « injustifié », ainsi que les « voies de fait » exercées sur les populations venues accueillir l’ex gouverneur, dénonce l’opposition, qui exige la « levée immédiate de ces mesures illégales ainsi que le retour de Monsieur Moise Katumbi dans le pays pour qu’il participe à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 », ainsi que la libération de tous prisonniers politiques, insistent les chefs des grands partis.