Kamerhe, 100 jours

Par Siméon Isako

« Vital Kamerhe « n’a pas intérêt d’aller en dehors du pays pour fuir ses responsabilités pénales », lâche maître Jean-Marie Kabengele, l’un des avocats de Vital kamerhe.
Pour ce conseil, Kamerhe a tout intérêt de « laver son image ternie par les poursuites arbitrairement engagées contre lui. Qu’il soit dans la lune ou dans n’importe quel lieu, Vital Kamerhe a le droit de comparaître. Je dis droit pas l’obligation », ajoute-t-il.

Jean-Marie Kabengele, avocat du Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) appelle, à nouveau, à une libération provisoire du Directeur de cabinet du Président Félix Tshisekedi, « qui souffre des complications respiratoires et de cardiopathie », en vue de son évacuation de toute urgence à l’étranger pour des soins appropriés.

Dans une interview accordée à la radio Top Congo, Maitre Kabengele explique que leur demande de liberté provisoire, est justifiée par le fait que leur client « soit à même de se défendre à égalité d’armes avec le ministère public ».

« ça fait bientôt 2 mois qu’il n’a pas de contacts avec ses avocats conseils et le conseil ne pouvait pas se poursuivre en cet état », révèle l’avocat de Kamerhe.

« Toutes les demandes de liberté provisoire (rejetées) que nous avons formulées, c’était pour amener les juges à considérer cet état de santé. Curieusement, nous avons été buté à un refus non justifié juridiquement », regrette-t-il.

Condamné à 20 ans des travaux forcés et à 10 ans d’inéligibilité « pour détournement des deniers publics » dans le cadre de l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, qui a fait appel de sa condamnation, a été transféré dans un centre de santé pour des soins médicaux appropriée.