Par P. Ndongo

Le Président du Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC), Stephen Nzita di Nzita présente, ce jeudi, dix raisons pouvant justifier la « non organisation » par la CENI des élections justes, transparentes et apaisées.

L’initiateur de la plateforme Majorité morale dit ne pas attendre de Corneille Nangaa, la tenue des bonnes élections pour des raisons suivantes : « La machine à voter qui ne considère pas la réalité de la RDC, la parodie de restitution de la caution payée en 2015, l’application sélective de l’accord de la CENCO, l’hypocrisie dans la diplomatique, le fichier électoral corrompu, répartition des sièges inéquitables tant aux provinciales qu’aux nationales, l’exclusion des candidats, l’accès inéquitable dans les médias, l’ascension conflictuelle de son Président, et la structure de la centrale électorale qui reflète pas l’esprit de l’ordonnance de sa création ».  

Pour pallier à ces problèmes, Stephen Nzita suggère le retrait de la machine à voter, la restructuration de la CENI, la libération des prisonniers « politiques », la réception des dossiers des candidats empêchés,  l’annulation de tout contrat signé après l’accord de la Saint Sylvestre et un audit des comptes de la centrale électorale en vue de la garantir la tenue des meilleures élections.

Par ailleurs, les questions relatives à la machine à voter, les 16,6% d’enrôlés sans empreinte digitale, la libération des prisonniers « politiques » sont des sujets qui continuent à faire couler beaucoup d’encre.

Ce mardi, au terme de leur mission à Kinshasa, les représentants du Conseil Œcuménique des Eglises ont demandé à la CENI de rechercher un consensus autour des problèmes électoraux qui peuvent « rendre en vain les efforts déployés » pour la tenue des élections au 23 décembre 2018.