Sans surprise l’assemblée nationale a déclaré recevable le projet de loi financière 2017 présenté par le Gouvernement Tshibala. En Augmentation de 68% par rapport au précédent Budget, mais avec seulement 10% des crédits réservés au processus électoral, le projet va tout de même être retravaillé par la commission économique et financière avant d’être envoyé au Senat.
Avant cela, Bruno Tshibala s’est livré à un exercice de pédagogie pour répondre aux nombreuses questions et critiques des élus nationaux qui ont pour la plupart jugé incohérentes et anti sociales ses prévisions.
« Le gouvernement travaille sur l’élaboration des mesures urgentes afin de relancer l’économie nationale », a rassuré le Premier ministre en citant par exemple l’élargissement de l’assiette fiscale, la relance de l’agriculture, la sanction et l’amélioration du climat des affaires. Des mesures, selon lui, à même de donner un impact positif à l’économie.
Au sujet de l’agriculture qui reste quand même l’enfant malade des Gouvernements successifs, et qui n’a pas été épargnée par les députés, l’actuelle équipe lui alloue une ligne de crédit avec à en appui, un plan Marshall des activités connexes, a annoncé le chef du Gouvernement qui souhaite voir les parlementaires devenir des agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, s’est-il amusé.
Malgré les faibles possibilités de mobiliser les ressources pour les élections prévues, en théorie, fin 2017, Bruno Tshibala s’est voulu rassurant et estime toujours porter un projet ambitieux.