Par Siméon Isako
Le juge Raphaël Yanyi n’est pas décédé d’une mort naturélle. Selon les informations de Rdio Okapi qui cite le rapport de l’autopsie, le juge qui presidait le procès de 100 jours au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, aurait été victime d’un empoisonnement.
« Un poison aurait été utilisé pour le tuer ». Telle est la bombe lâchée par la radio onusienne, l’un des rares médias congolais à avoir accès au dossier.
L’autopsie avait été confiée à un groupe de médecins dirigé par un général d’armée au Camp Kokolo à Kinshasa. À la fin de l’enquête, ce dernier avait préféré réserver les résultats de son enquête aux autorités compétentes.
À la tête d’un procès sensible dans lequel comparaît le directeur de cabinet du Chef de l’État et plusieurs personnalités haut placées, le magistrat a succombé le 27 mai après avoir ressenti un malaise.
Selon la radio Okapi, la justice a maintenant besoin d’un toxicologue pour déterminer la nature de la substance qui a entraîné la mort du juge.
Une expertise internationale serait envisagée avec l’aide du gouvernement.