Freddy Matungulu, Président de Congo na Biso

Par Chris Elongo

La polémique autour de la machine voter continue à faire couler beaucoup d’encres. L’opposition ne cesse d’exiger son retrait du processus électoral. Par contre, la majorité présidentielle se dit prête à aller aux élections avec ou sans cette technologie.

Pour Freddy Matungulu, Président de Congo na Biso, le débat autour sur la machine est alimenté par le pouvoir en place pour distraire l’opposition en vue de laisser champ libre au candidat du FCC Emmanuel Ramazani Shadary.

« Ce faux débat est alimenté par la Kabilie pour nous distraire, nous l’opposition, pour nous amerder et éventuellement, nous amener à boycotter les élections en vue d’ouvrir un boulevard au candidat du FCC et bien, nous ne tombons pas dans ce piège. Il n’est pas question que nous puissions boycotter les élections. Mais en même temps, comme nous l’avons dit et répéter, il n’est pas question que la population se voit imposée une parodie d’élections », a-t-il déclaré dans son message du dimanche dernier.

Le candidat de la Synergie Electorale Notre Congo (SYENCO) en appelle l’opposition à se battre pour l’organisation des bonnes élections.  « La seule question à laquelle nous sommes confrontés est celle de savoir si le 23 décembre de cette année nous aurons des bonnes élections ou bâclées. Je ne vais donc pas m’étendre sur un débat inutile qui divise les positions au moment où nous avons besoin de travailler ensemble. Nous avons besoin de cette unité. Nous devons nous battre pour que les élections soient bonnes et les résultats soient acceptés par les tous congolais », a ajouté Freddy Matungulu.

Le weekend dernier, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS a surpris plus d’un en déclarant que son parti est « prêt à aller aux élections avec ou sans la machine à voter». Une déclaration qui va à l’encontre du combat de l’opposition qui tient à obtenir l’organisation des élections crédibles et démocratiques sans cet outil électoral et les enrôlés sans empreintes digitales. Reste à savoir si l’opposition réussira à conserver son unité, pour faire face à Shadary, candidat du FCC aux élections à venir.