Félix Tshisekekdi

Par CAS-INFO

Le bureau d’études, des recherches et consulting international (BERCI) a réagi aux propos du secrétaire général de l’Udps. Commentant le dernier sondage de BERCI consacré au premier anniversaire de l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir, Augustin Kabuya avait accusé cette agence d’être manipulée par son ancien patron, Olivier Kamitatu.

L’enquête publiée lundi à Kinshasa révèle que l’opposant Moïse Katumbi est l’homme le plus populaire du pays et l’ancien candidat président Martin Fayulu caracole,  quant à lui à la tête de la liste des personnalités politiques les plus proches de la population.

Un sondage fantaisiste, selon  le N°2 du parti présidentiel, Augustin Kabuya,  qui rappelle l’exploit réalisé le 15 février dernier au stade des martyrs par sa formation politique.

« Il est anormal de mesurer la popularité du président de la République par le remplissage du stade des martys lors du meeting de l’Udps », répond BERCI dans un communiqué, tout en dénonçant une « réaction épidermique » de l’Udps.

Accusé de rouler pour le richissime Moïse Katumbi, BERCI estime que « ces remarques désobligeantes sont de nature à détourner l’intérêt de son travail qui présente de manière claire les aspirations de la population congolaise.

Il s’agit selon cet institut des sondages, des « affirmations gratuites visant à discréditer son image de marque et sa réputation afin de détourner l’attention de la population dont les attentes sont énormes par rapport aux promesses du président de la République ».

Selon ce sondage, 57% des personnes consultées sont satisfaites du bilan de l’an 1 de Félix Tshisekedi. En revanche, 50% des sondés se sont montrés dubitatifs sur les capacités du leader de l’Udps à diriger le pays. Des conclusions systématiques rejetées par son parti.

Mais pour BERCI, « s’acharner contre notre institution si modeste soit-elle qui n’aspire qu’à contribuer positivement au développement du pays est préjudiciable à l’ouverture de l’espace politique et au débat démocratique », précise le bureau d’études qui désapprouve l’attitude des politiques congolais à vouloir à tout prix ramener le débat sur des personnes et non sur des faits.