Par Siméon Isako
« Elle est à la base de toutes les crises que nous connaissons et elle continue à peaufiner d’autres crises à venir », c’est le sentiment négatif qu’a la société civile du Congo vis-à-vis du parlement.
Se confiant à la presse mercredi 09 septembre, le coordonnateur de cette structure de la société civile, Christopher Ngoy qui fustige le travail fait depuis le début de cette législature par le parlement, indique que le peuple congolais est très rarement convaincu par rapport aux actions de ses représentants.
Le mouvement de Christopher Ngoy, qui se dit déçu par les différentes crises créées par le parlement, annonce avoir déclanché une pétition pour exiger la dissolution du parlement.
« Raison pour laquelle nous ne nous trompons pas en récoltant les signatures à travers le pays pour une pétition qui demande la dissolution de cette assemblée nationale », a annoncé Ngoy.
Cet acteur de la société civile a profité de l’occasion pour réitérer la position de son organisation en rapport avec la démarche de la présidentielle au suffrage indirect telle que voulue par le FCC.
« C’est une intrigue, une intelligence nuisible par rapport au souverain primaire qui selon l’article 5 de la constitution doit choisir directement ses représentants dans les institutions. Le FCC est en train de montrer [qu’il est] en perte de vitesse. Ils [cadres FCC) veulent contourner justement ce souverain primaire. Nous n’accepterons pas qu’il y ait des présidents choisis par un groupe d’individus dont eux-mêmes l’élection pose beaucoup des doutes et que ces gens puissent nous diriger. Ça, c’est entraîner le pays vers le chaos inutilement », a-t-il ajouté.