Abbé Donatien Nshole, premier secrétaire général adjoint de la Commission Episcopale Nationale du Congo (CENCO) le 4/03/2013 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Par Siméon Isako

« J’ai l’impression que c’est une blague de mauvais goût. Beaucoup de congolais, comme la CENCO, avait déploré le passage de deux tour à un tour…Ce qui est proposé par Ngoyi Kasanji, j’ai l’impression qu’elle viole même l’un des article verrouillés de la constitution l’article 2020 », a déclaré à la presse le secrétaire général de la CENCO, l’Abbé Donatien Nshole.

Ce dernier qui rejette la proposition du député national Ngoyi Kasanji relative à l’organisation de la présidentielle au suffrage indirect doute de la crédibilité de celui qui sortira de cette élection.

« Nous avons encore à l’esprit, la corruption qui a caractérisé l’élection des sénateurs et des gouverneurs et c’est encore avec les mêmes acteurs politiques qu’on va traiter demain, vous leur laissez la charge de vôter le président de la République mais ça va passer à coup d’argent et celui qui sera voté par ce mécanisme quel crédit, il aura au sein de la population ? »

Le député Ngoyi Kasanji avait indiqué que le scrutin au suffrage indirect permettra à l’État d’économiser plus des moyens et aussi de limiter les contestations.