La Cenco a donné son analyse de la situation ce vendredi deux semaines après la nomination du nouveau Premier ministre. Pour les évêques catholiques qui avaient supervisé l’accord de la Saint Sylvestre, cette nomination est une entorse à l’accord.
« La Cenco déplore le fait que la rencontre entre le Chef de l’État et le Rassemblement, indispensable à la mise en œuvre de l’accord n’a pas eu lieu », a déclaré le Secrétaire général de la Cenco Donatien N’Shole avant de juger que la nomination de l’ex Udps comme Premier ministre explique pourquoi la crise persiste.
Une prise de position tout de suite saluée par les ténors du Rassemblement.
"Il est plus facile de se fier au mensonge qu'à la vérité" dit-on ! La CENCO a le mérite de remettre courageusement les aiguilles à l'heure. pic.twitter.com/VwHOzEfAqk
— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) 21 avril 2017
Donatien N’shole a par ailleurs rappelé la position de la Cenco qui a vait suggéré la nomination du Premier ministre à l’issue des consultations entre le président de la République et le Rassemblement. Ce qui ne nécessitait pas pour la population de savoir si une liste était déposée, s’est-il étonné.
Au sujet de la décrispation du climat politique nécessaire au bon déroulement du processus électoral, là encore, la Cenco est dégoutée. « Elle dénonce une certaine léthargie dans l’application des mesures prises, concernant notamment les cas emblématiques.