On ne l’avait plus entendu depuis la tournure qu’ont pris les événements dans le pays, le maintien de Joseph Kabila ou encore la mort de la figure emblématique de l’opposition, Etienne Tshisekedi. Le Mouvement pro démocratie la Lutte pour le Changement (Lucha) a fait de nouveau parler d’elle.
Dans un communiqué publié mercredi à Goma, la Lucha considèré que le pays ne dispose plus d’institutions légitimes. Le mandat du chef de l’État ayant terminé depuis le 20 décembre 2016. Suivi par celui des députés nationaux le 17 février dernier.
C’est ainsi que le Movement citoyen a « exigé le retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de l’année 2017, par des élections présidentielle, législatives, provinciales et sénatoriales transparentes et démocratiques ».
Pour l’instant la tâche ne semble pas facile, alors que l’accord censé conduire le pays aux urnes piétine. Dans son communiqué, la Lucha a accusé la classe politique d’ « allonger indéfiniment la situation extraconstitutionnelle actuelle, où prétendues majorité et opposition trouvent tous leur compte, au mépris total des citoyens et de la Constitution ».