Par Siméon Isako
Le ministre de la communication et médias et porte parole du gouvernement Patrick Muyaya, a annoncé jeudi 13 mai sur son compte twitter l’ouverture ce vendredi du procès en flagrance des auteurs ayant occasionné les violences lors de la clôture du ramadan à Kinshasa.
Cette annonce a été faite à l’issue de la descente dans les hôpitaux où ont été internés les différentes victimes de ces incidents.
« Au chevet des policiers touchés par une inutile et injustifiable barbarie, le gouvernement exprime sa solidarité. Demain en flagrance les auteurs de ces actes odieux qui ont atteint ceux qui nous protègent, y subiront la rigueur de la loi », a-t-il écrit.
Avant la tournée dans différents hôpitaux, Muyaya avait pris part à à la réunion urgente de sécurité qui a été présidée le même jeudi par la vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement, assurant l’intérim du Premier ministre.
« 46 policiers ont été blessés dont 8 sont dans un état grave. Certains fidèles l’ont été aussi, du fait de la barbarie des autres. Nous déplorons la perte matérielle. Un véhicule de la police a été calciné, 11 autres ont été touchés. Le Premier ministre a demandé à la vice-Premier ministre et ministre de l’Environnement de tenir cette réunion pour faire le point de la situation et tirer les conséquences qui s’imposent afin que tous ceux qui sont responsables de ces actes, en répondent devant la justice », a rapporté Patrick Muyaya à l’issue de la réunion.
Le porte parole du gouvernement se dit choqué de voir la barbarie avec laquelle on a touché aux symboles de l’Etat.
« Les policiers sont ceux qui sortent matin et soir pour nous protéger. Lorsqu’ils subissent un tel sort parce qu’ils allaient sécuriser les autres compatriotes qui devraient célébrer la fin du Ramadan, c’est totalement inacceptable« , a déploré Muyaya.