Par Jonsard Mikanda

Après avoir été reçu par le chef de l’État, le premier ministre, le président de la CENI, le chef spirituel de l’église Kimbanguiste à Nkamba, la CENCO, les 13 personnalités signataires de l’appel du 11 juillet ont rencontré ce lundi 24 août 2020 le coordonnateur de la coalition Lamuka, Adolphe Muzito et le président de l’Ecidé Martin Fayulu.

Le consensus au tour des réformes électorales était l’essentiel de leur entretien. Le G13 a saisi cette occasion pour étaler sa logique au regard de la démarche qu’il mène dans la recherche du grand consensus au tour des réformes électorales en RDC.

Pour le président du nouvel Élan, le plan du Haut conseil des réformes institutionnelles, (HCRI) proposé par Martin Fayulu reste la seule voie de sortie de crise pour la refondation du pays.

« Nous avons proposé une institution qui est HCRI , qu’il faut reconnaître pour que nous aussi reconnaissons les institutions puisqu’au moment venu ça sera discuté par la classe politique. Que nous reconnaissions , de ce fait , pour qu’à travers cette démarche on se retrouve devant une sorte de réconciliation , une reconnaissance mutuelle, une acceptation de la classe politique qui dira, de ce fait que nous nous sommes trompés les choses étaient mal parties ,nous devons demander pardon au peuple pour refonder l’État et aller de l’avant », a indiqué Adolphe Muzito.

Néanmoins, l’ancien premier ministre a loué l’initiative de ces personnalités politiques et sociales qui engage selon lui le pays sur le chemin des réformes.

« Je loue cette initiative parce qu’elle a provoqué la discussion , elle a réveillé tout le monde qui dormait. Elle veut que nous soyons engagés sur la voie de l’édification et de la construction du consensus national sur des questions qui nous divisent, à savoir les réformes », a précisé Muzito, qui s’inquiète de la compétence de l’instance qui va abriter les différentes résolutions qui sortiront de ces consultations.

Le G13 reste déterminé à trouver le consensus autour de cette question. Les réformes électorales restent leur cheval de bataille.