Par Siméon Isako

La ministre congolaise des Affaires étrangères a réagi lundi 24 août au décès de l’ancien président congolais Pascal Lissouba.

Marie Ntumba Nzeza, qui fait savoir que c’est avec un coeur « rempli de tristesse qu’elle a appris cette nouvelle », indique que Lissouba fut qui avait marqué sa génération.

« Il fut un homme politique qui marqua les hommes et les femmes de sa génération, particulièrement en Afrique Centrale. Je l’ai personnellement rencontré à Dakar où il a beaucoup travaillé avec mon mari, Monsieur Anastase Nzeza, ancien directeur général de l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française. J’ai eu à constater qu’il était un homme assez sympathique », a témoigné la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères.

La cheffe de la diplomatie congolaise indiqué que le décès de cet ancien chef d’État du Congo-Brazza, est une perte pour l’Afrique.

« Je l’ai encore rencontré à Brazzaville au cours d’un congrès de son parti, l’ UPADS, où il m’avait invité en tant que Secrétaire national en charge des Relations diplomatiques de mon parti, l’UDPS.
C’est au cours de ces différentes rencontres que j’ai appris à comprendre qu’il était un affable et sympathique. Donc sa disparition me fait personnellement de la peine, surtout qu’il était un grand panafricaniste », a-t-il ajouté.

L’ex-président Pascal Lissouba, qui a dirigé le Congo de 1992 à 1997, est décédé lundi à Perpignan, en France, à l’âge de 88 ans.

Sous son mandat, entre 1993 et 1994, la contestation par l’opposition des résultats des législatives a provoqué des affrontements entre les milices des partis de l’opposition et celles de sa majorité présidentielle, faisant 2 000 morts.