Par CAS-INFO
Le désordre qui s’est installé depuis un temps à Kasumbalesa, frontière, entre la RDC et la Zambie, était au centre d’une réunion de la conférence des présidents du FCC le lundi 24 août.
La famille politique de Joseph Kabila a noté au cours de cette rencontre « l’exacerbation des tensions depuis l’évacuation par les forces de l’ordre, d’un groupe de militants de l’UDPS qui opéraient depuis plusieurs mois à Bilanga ».
Le FCC condamne « ces violences verbales, physiques, ainsi que d’autres actes inciviques commis dans cette zone stratégique par ces militants de l’UDPS ».
Dans un communiqué parvenu à CAS-INFO, le front commun pour le Congo dénonce tous ces actes qui se commettent « au su et au vu de tout le monde et un réseau de fraude douanière et de corruption préjudiciable à l’Etat congolais ».
Le camp de Kabila appelle non seulement les autorités du pays, mais aussi les responsables de l’UDPS à prendre toutes les mesures qui s’imposent.
Ce mardi la police et l’armée ont pris en otage l’espace de « la base Bilanga ».
Elles ont tous détruis et emporté à leur passage.
Ces éléments de force de l’ordre ont hissé le drapeau de la nation et descendu celui de l’Udps qui y était installé.
Le week-end dernier, Augustin Kabuya secretaire général de l’Udps avait désavoué publiquement le président cellulaire de l’UDPS-Kasumbalesa et en appelé l’autorité provinciale à agir pour mettre fin à ce désordre.