Par Siméon Isako

L’Udps section Mbuji-Mayi a dans une déclaration faite le mercredi 07 avril fait savoir que le vote de la motion de défiance contre le gouverneur Jean Maweja Muteba est une preuve de l’exercice démocratique reconnu à tout État de droit.

Par ailleurs, le parti du feu Etienne Tshisekedi qui prend acte de cette destitution, estime que cette déchéance est la suite logique des antécédents politiques et économiques observés dans le chef des animateurs des institutions provinciales.

Toute fois, le comité fédéral de l’UDPS appelle le gouverneur de province d’ « user des voies de droit reconnues à tout citoyen congolais qui se sent léser afin d’accréditer sa cause au lieu de choisir la rue et les médias comme moyens de défense pour ne pas plonger la province dans une crise politique et ternir l’image du parti« , a déclaré Jean-Paul Mbwebwa Kapo, président fédéral.

Et d’ajouter, « L’UDPS n’acceptera jamais qu’en cas d’absence de l’actuel gouverneur, la province soit gérée par un intérimaire issu des partis ou plateformes politiques autre que l’UDPS parce qu’en 2023, seule l’UDPS sera redevable de sa gestion devant le peuple du Kasaï Oriental. C’est pourquoi, à des situations exceptionnelles, on trouve des solutions exceptionnelles« .

Maweja a été destitué de ses fonctions le jeudi 1er avril par 13 députés provinciaux pour détournement des deniers publics, incompétence notoire, enrichissement illicite, paiement de 104 agents fictifs de son cabinet de travail et manque de vision claire pour le développement de la province.