Par Siméon Isako
Le monde célèbre ce lundi 08 mars la journée internationale des droits des femmes.
Cette année, cette commémoration se fait sous le thème, « leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».
Dans son adresse au monde à l’occasion de cette célébration, le secrétaire général de l’ONU fait savoir que
« Toute cette exclusion est en soi une urgence. Le monde a besoin d’une nouvelle impulsion pour faire progresser le leadership des femmes et une participation égale. Et il est clair qu’une telle action profitera à tous ».
Selon lui, « La réponse Covid-19 a mis en évidence le pouvoir et l’efficacité du leadership des femmes. Au cours de l’année écoulée, les pays avec des femmes dirigeantes ont eu des taux de transmission plus faibles et sont souvent mieux placés pour le rétablissement ».
Le secrétaire général de l’ONU poursui que « les organisations de femmes ont comblé des lacunes cruciales en fournissant des services et des informations essentiels, en particulier au niveau communautaire ».
« Dans l’ensemble, lorsque les femmes dirigent le gouvernement, nous constatons des investissements plus importants dans la protection sociale et des incursions plus importantes contre la pauvreté », renchéri le N°1 de l’ONU qui soutient que « Lorsque les femmes siègent au parlement, les pays adoptent des politiques plus strictes en matière de changement climatique. Lorsque les femmes sont à la table de la paix, les accords sont plus durables ».
Pourtant, « les femmes ne représentent qu’un quart des législateurs nationaux dans le monde, un tiers des membres des gouvernements locaux et seulement un cinquième des ministres. Les recherches de l’ONU montrent que sur la trajectoire actuelle, la parité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les législatures nationales avant 2063, et la parité entre les chefs de gouvernement prendra bien plus d’un siècle », indiquent l’ONU.
D’après Guterres, « Un avenir meilleur dépend de la résolution de ce déséquilibre des pouvoirs. Les femmes ont le même droit de parler avec autorité des décisions qui affectent leur vie. Je suis fier d’avoir atteint la parité entre les sexes parmi les dirigeants de l’ONU ».
Et d’ajouter , « Le rétablissement en cas de pandémie est notre chance de tracer une voie nouvelle et équitable. Les programmes de soutien et de relance doivent cibler spécifiquement les femmes et les filles, notamment grâce à des investissements accrus dans les infrastructures de soins. L’économie formelle ne fonctionne que parce qu’elle est subventionnée par les soins non rémunérés des femmes ».