Par CAS-INFO

Jonas Tshiombela, président de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) digère très mal l’élection des membres du bureau définitif de l’assemblée nationale.

D’après lui, il ne s’agissait pas d’une élection. Mais plutôt d’un jeu politique mis en place.

« C’était un jeu politique mis en place confondu aux élections. Ce qui ne peut pas faire avancer le pays. Et la, nous venons encore de se faire prendre aux valeurs de la démocratie qui ne peut pas stabiliser les institutions et leur donner du crédit », a-t-il déclaré à CAS-INFO ce jeudi.

Jonas Tshiombela, par ailleurs, s’interroge si cet événement ouvre la voie à une révision de la constitution. « Voilà pourquoi, nous de la société civile, nous restons très inquièts pour la suite des événements. Est-ce que ce n’est pas une voie ouverte pour la révision de la constitution? L’avenir nous en donnera tord ou raison », a-t-il conclu.

Au cours de la plénière du hier, la majorité parlementaire composée du FCC et CACH était seule à l’assemblée nationale pour élire ses candidats aux différents postes du bureau permanent. L’opposition, quant à elle, a refusé de participer au scrutin, en vue de manifester contre le seul poste du rapporteur adjoint offert par la majorité.

Elle a indiqué que le poste restera vancant et elle ne participera pas aux commissions ni aux sous-commissions parlementaires. Pour trouver solution à ce problème, les députés nationaux de l’opposition ont saisi le Conseil d’Etat pour demander l’annulation de cette élection.