Par Siméon Isako

Les 9es Jeux de la Francophonie sont toujours maintenus pour le mois d’août 2022 à Kinshasa nonobstant le retard accumulé.
Au delà de ce retard, trop « inquiétant« , il se pose aussi d’autres problèmes liés à des procédures organisationnelles.
Certains agents du comité national chargés de l’organisation de ces jeux déplorent « le non respect » de la procédure dans la passation des marchés publics mais aussi la mauvaise gestion des préparatifs de ces assises.

Dans une dénonciation parvenue à CAS-INFO, la même source, fustige le fait que Didier Mazenga a signé de contrat sans respecter les procédures.

« Le ministre de l’intégration se permet de signer un contrat de gré à gré avec magic touch de plus de 9.000.000$ en outre passant la procédure et sans mettre en copie le comité national de jeux de la francophonie. Le 9 millions destiné à plusieurs tâches y compris le car régie est donné à une imprimerie qui n’a pas compétence« , dénonce un membre au sein du comité national de l’organisation.

Toujours d’après cette source, « le ministre de l’intégration régionale et la Francophonie a pris par précipitation après le 36 ème conseil de Ministre un arrêt pour destitué la déléguée générale à la francophonie pourtant c’est cette dernière qui a saisie le chef de l’Etat pour lui donner l’état d’avancer du jeux de la francophonie« .

Notre source déplore aussi le fait que Mazenga ait opéré « un changement au Secrétariat Permanent en conflit de compétences car la personne sensée dirigé le secrétariat permanent est le (la ) coordonnateur(trice). Il règne un désordre au sein de cette organe« .

Selon cette dernière, depuis l’arrivée de Mazenga à la tête de la francophonie « Il y a un défilet au sein de la direction car s’est dernier promet à tout le monde du travail et passe outre la procédure de recrutement qui est mis sous l’avale du bureau du comité de pilotage« .

Les membres du comité d’organisation indiquent que même au niveau de la direction nationale de jeux « il y a un sérieux dysfonctionnement, le directeur national de jeux sème un désordre entre ses collaborateurs. Ce dernier se permet d’installer un cabinet qui n’est pas établit dans l’ordonnance du chef de l’état et impose à ses collaborateurs de passer par son cabinet pour une contre vérification des documents et comme si c’était pas suffisant, il se permet d’avoir 7 assistants payer par le trésor public. Choses qui est inacceptable« .

Dans leur dénonciation, ces membres du comité national d’organisation décrient le fait que un ordre de mission soit irrégulièrement signé en faveur de certains agents.

« Le directeur de cabinet commet un faux en écriture en signant un ordre de mission pendant que le concerné DNATI est présent et vas loin en ordonnant que deux représentants du Président du comité de pilotage effectue cette mission pendant que le secrétariat permanent, organe représentant n’est pas aux courant. Et tout ça dans l’optique de faire signer à des entrepreneurs inconnus le marché du site UNIKIN , qui est déjà sous la supervision d’une entreprise de la place et celle-ci est couverte par un contrat« , fustigent-ils.

Dans ce message envoyé à CAS-INFO, le ministre des infrastructures, Alexis Gisaro Muvunyi, est aussi accusé d’avoir octroyé des marchés
« Le ministre des infrastructures a donné à l’entreprise T4H un contrat de 54 millions pendant que celle-ci n’est pas une entreprise de construction et le rapport des experts de l’OIF dit que cette dernière ne pas fiables. Le président de la République n’est pas au courant de cette magouilles qui règne« , indique la même source.

Les efforts déployés pour joindre les concernés se sont avérés vain.