Par CAS-INFO
Invitée au dîner-débat organisé vendredi 15 avril 2022 par l’Association nationale des établissements publics et entreprises du Portefeuille, l’Inspection générale des finances (IGF), par l’entremise de son numéro un, Jules Aligente, a donné les raisons profondes ayant milité en faveur de la mise sous contrôle de gestion des entités étatiques.
En effet, le président de la République, Félix Tshisekedi, ayant fait l’amère constat d’une prédation aggravée dans le chef des mandataires publics, a décidé d’y mettre un holà. En implémentant la bonne gouvernance dans l’objectif de l’ériger en norme.
Et il fallait pour la plus haute hiérarchie du pays de raviver la mission principale dévolue à l’IGF, comme l’expliquait Jules Aligente, en vue de mettre un terme à la prédation rampante qui s’est enracinée dans les mœurs.
Pour ce faire, il lui a été confié entre autres missions, en plus d’arrêter la saignée, de régler les questions en lien avec les arriérés de salaires et de rationaliser le paiement des avantages dûs aux mandataires publics.
En sus, le chef de service de l’IGF, a fait savoir aux participants qu’il était question de renouveler impérativement l’outil de production et l’instance qu’il dirige compte maintenir, pour le besoin de la cause, ses missions d’encadrement jusqu’à ce que l’implémentation de la bonne gouvernance soit réellement intériorisée dans la gestion de ces entités publiques.
Le jeu de questions et réponses qui s’en est suivi a permis d’éclairer encore davantage la lanterne des participants qui ont marqué leur intérêt à mieux comprendre les missions essentielles de l’IGF.