Par Siméon Isako

Tenant compte de la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient à l’éradication complète de la délinquance financière, l’Inspection générale des finances ,IGF, poursuit sans désemparer la mission qui lui est dévolue.

Optant pour les 3 modes de contrôle : le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.

Au regard du contrôle a posteriori qui a montré ses limites, l’IGF n’a pas voulu continuer à constater les détournements. Raison pour laquelle elle renforce la patrouille financière et avec le contrôle a priori comme mode de prévention.

La patrouille financière n’est pas le seul domaine d’intervention de l IGF mais le plus important.

Aujourd’hui l’IGF contribue à la mobilisation des recettes à deux niveaux.

Premièrement, cette instance intervient directement dans cette mobilisation des recettes avec des missions de contre-vérification fiscale.

Mais aussi dans l’encadrement direct de la mobilisation dans les régies financières et les centres des impôts.

Secundo : elle contribue à la mobilisation avec l’instauration de la peur du gendarme.
La présence des inspecteurs de l’IGF a apporté un peu plus de civisme.

L’arme redoutable de l’IGF pour éviter de constater les détournements de deniers publics est la patrouille financière

Il importe de relever que la patrouille financière c’est le contrôle a priori, à ne confondre pas à la cogestion. Elle est tout simplement une amplification de contrôle tel qu’elle est pratiquée dans les administrations.

La patrouille financière est un contrôle préventif et éducatif

Ici le maxime « Mieux vaut prévenir que guérir » prend tout son sens.