Par Siméon Isako

Les démissions de chérubin okende, ministre des transports, voies de communication et désenclavement, celle de Christian Mwando du plan et de Véronique Kilumba Nkulu, vice ministre de la santé viennent de renforcer irréversibilité du réaménagement technique du gouvernement Sama Lukonde.

Plusieurs cadres du Parti présentiel, des ministres et proches du chef de l’État qui étaient opposés à cette option du réaménagement technique , changent d’avis et estiment que le chef de l’État devra appuyer sur l’accélérateur pour combler le vide et « extirper certains indécis dont Serge Nkonde et traîtres repérés au sein de l’équipe« .

Selon une source digne de foi qui s’est confiée à CAS-INFO, « quelques responsables de regroupements politiques notamment l’AFDC-A de Bahati, le PALU et alliés de Gisenga ont déjà transmis leurs propositions au chef de l’État« .


« L’UDPS avait débuté des discussions dans ce sens en interne. Des propositions ont été déjà faites parmi lesquelles la nomination de Donald Kabasele comme vice ministre du plan. Sa candidature a été parrainée par Peter Kazadi« 

Toujours au sein du parti présidentiel, « certains soutiennent le départ de Daniel Aselo et d’autres tentent de soutenir le fait qu’il peut conserver son fauteuil« 

Selon la même source, « Adele Kahinda, actuelle ministre du portefeuille n’a pas eu la chance d’être reprise sur la liste envoyée par l’AFDC-A« .

« Elle paye le prix de ses profondes divergences avec Modeste Bahati. Mais , une surprise possible dans la mesure où elle a réussi à se faire une place auprès du chef de l’État« , lâche une autre source.

Toutefois, « Cette modification de l’équipe interviendra dans quelques semaines, le temps de faire quelques réglages possibles« , nous dit notre source.

« Si certains regroupements étaient prêts avec leurs propositions depuis quelques mois, d’autres comptent activer cette démarche sous peu« .

Selon un proche de l’entourage du chef de l’État, « l’évaluation des actions de chacun des ministres qui sera faite par le premier ministre donnera une idée claire au président de la République sur qui mérite de l’accompagner jusqu’à la fin du mandat et qui devrait partir du gouvernement suite à la moindre performance« .

Au-delà des démissions, trois autres membres de l’Ensemble pour la République restants à savoir, le Vice-premier ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, le ministre des Affaires sociales Modeste Mutinga et celui de l’Enseignement supérieur Muhindo Nzangi, ont réitéré leur soutien au Chef de l’Etat et leur appartenance à la coalition de l’Union Sacrée.

A ce jour, Moïse Katumbi est considéré comme un des challengers sérieux au président Tshisekedi au pouvoir depuis 2019 et qui compte briguer un second mandat, pour lequel plusieurs pronostics lui donnent vainqueur.