Par Badibanga poivre D’Arvor
La situation est loin d’être négligeable. Des détenus mangent rarement et mal dans cette maison carcérale.
L’alerte est d’un militant de la lutte pour le changement, Lucha, Moïse Hangi, fraîchement libéré de cette prison.
A en croire son observation, la crise alimentaire est tellement accrue que les détenus passent des jours sans manger à leur faim. Conséquences : amaigrissement aigu et maladies chez les détenus.
Moïse Hangi déplore qu’en plus de la nourriture quasi inexistante, le problème des médicaments se pose aussi dans le dispensaire de Munzenze. Des malades dorment à même le sol, et n’ont pas accès aux soins de santé primaires de qualité, dénonce ce militant du mouvement citoyen.
Il en appelle à l’aide auprès des églises et humanitaires. Et des autorités provinciales, il exige une intervention rapide pour pallier cette faim qui ronge l’estomac des compatriotes incarcérés avec d’autres cas de violation des droits de l’homme.