Par CAS-INFO

Du 8 au 11 décembre 2020 Kinshasa a vibré au rythme des assises de la huitième réunion du Conseil Directeur du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo. Initiative soutenue par la facilitation de la République Fédérale d’Allemagne.

Il a été question d’une prise d’actions sous régionales concertées et efficaces pour une gestion durable des ressources du bassin du Congo, levier important du développement des différents pays de la COMIFAC (Commission des Forêts de l’Afrique Centrale).

Une réelle autopsie a été dégagée avec les différents bailleurs en établissant une volonté commune pour une meilleure gestion des forêts. Des experts ont travaillé sous l’encadrement des Ministres de l’Environnement et Forêts du Cameroun assurant la Présidence de la COMIFAC, de la République du Congo et de la République Centrafricaine. La Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale(CEEAC) était aussi présente à ces travaux par le Président de la Commission.

Le ministre Claude Nyamugabo dont le pays est manifestement engagé dans un processus de requalification de sa politique forestière a mis un accent particulier sur la nécessité du fait que la protection des forêts devrait rimer avec la lutte contre la pauvreté, surtout pour les communautés locales dont la survie en dépend.

Le ministre Rdcongolais de l’Environnement et Développement Durable a toujours insisté auprès de ses pairs de l’urgence de préserver le bassin forestier du Congo, étant en effet le deuxième poumon écologique de la planète, surtout que ce dernier doit générer une juste rétribution aux différents pays en leur qualité de protecteurs de la planète, la République Démocratique du Congo en première ligne avec ses 60% du couvert forestier de la région.

Pour maître Claude Nyamugabo Bazibuhe, la RDC qui a entamé une large diplomatie environnementale pour un partenariat gagnant-gagnant ne sera pas seule gagnante mais l’ensemble des pays de la région doivent ainsi bénéficier de leur riche potentiel.

Un « impressionnant » dispositif légal a été mis en place depuis 2019 dans la perspective d’améliorer substantiellement la gouvernance forestière et la RDC se verra doter, pour la première fois de son histoire, d’un document de politique forestière, lequel document jetera le jalon de la révision du code forestier de 2002 jugé obsolète à ce jour.