Conférence des donateurs, KatumbiMoïse Katumbi lors conférence de presse à Géneve en juin 2017 - Photo d'illustration.

Par CAS-INFO

Il est le premier leader de premier plan à prendre la parole dans les médias internationaux depuis les derniers rebondissements politiques en RDC. Invité de RFI ce dimanche, le président d’Ensemble pour la république passe en revue les grands sujets de la crise congolaise. Parmi eux, les élections de 2023.

« Nous voulons des réformes pour des vraies élections », a réclamé l’ancien gouverneur du Katanga. Écarté des élections de 2018, Moïse Katumbi insiste notamment sur la révision de la loi électorale et une nouvelle commission électorale, deux instruments indispensables pour des élections crédibles, selon l’opposant congolais.

En attendant, Moïse Katumbi a assumé être dans une opposition républicaine. C’est dans ce cadre qu’il a accepté de participer aux consultations nationales initiées par le président Félix Tshisekedi. « Je suis allé l’écouter et je lui ai donné quelques conseils. J’ai apporté ma petite contribution« .

Une contribution en faisant notamment tomber la majorité FCC pro Kabila à l’Assemblée nationale. Et Moïse Katumbi savoure. « C’était une majorité théorique », tacle-t-il alors que le mouvement de l’ancien président de la république a été évincé du Perchoir de la chambre basse du parlement.

Désormais, tous les regards restent tournés vers le Chef de l’État et la nomination imminente d’un informateur chargé d’identifier une nouvelle majorité. Moïse Katumbi et son « Ensemble »sont prêts à participer au gouvernement de l’Union sacrée. Mais il ne se voit pas dans les habits de l’oiseau rare tant attendu. « Il y a plus de compétences dans notre pays.« , a-t-il esquivé interrogé sur la possibilité d’être nommé au poste très convoité d’informateur.