Pour les candidats aux études supérieures en Amérique du Nord en provenance des 7 pays touchés par le décret anti-immigration du président des États-Unis, le Canada devient la destination idéale.
Selon la faculté de droit de l’université McGill à Montréal, en une semaine, une dizaine des demandes d’admission des étudiants iraniens ont été enregistrées. Un chiffre inhabituel en cette période et concernant ce pays en particulier. « Il sont un atout pour nous », a déclaré à Radio Canada Richard Gold, directeur des études à la faculté.
Même réaction dans le reste des universités du pays où les portes sont ouvertes aux bannis de Donald Trump. C’est le cas de l’Université d’Ottawa qui vient de mettre en place un programme d’exonération des frais de scolarité. Les étudiants en provenance de ces pays pourront ainsi payer le même montant que les étudiants canadiens.
Au lendemain du très décrié décret de Donald Trump qui avait retenu aux frontières des États unis des milliers des voyageurs, le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait marqué le monde en affirmant sur Twitter que le Canada était prêt à accueillir tous ceux qui étaient persécutés. Les universités canadiennes prennent le relais.
Coup de chapeau