Par CAS-INFO
Les principaux partis de l’opposition en RDC se mobilisent contre ce qu’ils qualifient d’attitude « désinvolte » de la CENI. Dans une déclaration commune, l’UDPS, l’UNC, le MLC, Ensemble, le MLC et CNB expriment leur « profonde préoccupation » de la gestion du processus électoral et insiste sur l’urgence des mesures correctives pour garantir la crédibilité des élections.
Dans le viseur, le fichier électoral qui vient juste de faire l’objet d’inventaire par la centrale électoral. Opération qui ne les a visiblement pas convaincus.
« Les données statistiques présentées sont incorrectes. La CENI a affiché des chiffres manifestement et intentionnellement inexacte de 40287387 [électeurs]», note l’opposition qui relève un gap de 29 151 après un fichier consolidé de 40 258236 personnes inscrites sur les listes électorales.
« Le nombre excessivement élevé de doublons et l’enrôlement irresponsable des bébés et enfants dénote d’une tentative de tricherie en amont, ce qui constitue des actes inciviques et susceptibles de poursuites judiciaires », s’emporte l’opposition. « Face à ces dérives l’audit du fichier électoral et du serveur central s’impose, suivi de la publication des radiés et des mineurs enrôlés par circonscriptions, l’annulation et le retrait des cartes invalidées afin d’éviter toute exploitation ultérieure lors du vote », ajoute-elle.
Dans le viseur des principaux partis de l’opposition également, les très controversés machines à voter contre lesquelles ils réitèrent leur rejet.
« Prenant acte de la position du Gouvernement sud-coréen qui a officiellement relevé le risque de fraude à grande échelle avec l’utilisation de la machine à voter proposée par l’entreprise sud-coréenne Miru System, [l’opposition] réitère son rejet de la machine à voter et insiste auprès de la CENI sur l’urgence à abandonner le projet porteur des germens des conflits et invite le Gouvernement à faire annuler le contrat liant MIRU à la CENI car conclu sur des graves suspicions de corruption », dit le communiqué.