Par CAS-INFO
Sans surprise Félix Tshisekedi a été élu président de l’Udps, premier parti de l’opposition en RDC, avec plus de 98% de voix. Une victoire symbolique qui propulse le fils à la place du père, décédé l’année dernière. Une victoire qui redonne surtout de l’espoir à l’opposition qui y voit l’occasion de se ressouder les coudes face à la Majorité de Joseph Kabila.
« Ta brillante élection à la tête de l’Udps va renforcer l’unité de l’opposition. Ensemble, nous serons plus forts pour obtenir de vraies élections cette année et en finir pour de bon avec la dictature », a ainsi tweeté l’opposant en exil, Moïse Katumbi, candidat d’ENSEMBLE à la présidentielle de 2018.
Même tonalité du côté de Claudel André Lubaya qui salue en Félix Tshisekedi un « homme de consensus ». « Son élection marque une nouvelle étape dans le processus devant conduire à l’unité de l’opposition congolaise en vue de l’alternance », a analysé le président de l’UDA Originelle. Tandis qu’au MLC, Ève Bazaïba exprimait son « vœu » de succès et de « consécration de la victoire du peuple portée par le combat politique d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba ».
« Amener le parti au pouvoir »
Les défis sont immenses pour le nouveau président du parti. S’il doit d’abord tenter de recoller les morceaux d’une UDPS divisée depuis la mort de son fondateur, Félix Tshisekedi sait qu’il est attendu par l’ensemble de l’opposition sur la question de la candidature unique à la présidentielle. Pour l’instant, Fatshi se bien porter sa formation politique au Palais de la Nation. « Je considère aujourd’hui avoir le profil pour diriger ce grand parti et pour l’amener au pouvoir », assure celui qui a été aussitôt investi candidat de l’Udps à la présidentielle de décembre 2018.
Pour l’opposition congolaise, cette élection de Félix Tshisekedi permet surtout de clarifier la situation à la tête de la principale force politique du pays, par son histoire. Alors que les tractations se sont multipliées ces dernières semaines pour faire front commun aux prochaines élections.