Par Siméon Isako
Le ministre de l’environnement Claude Nyamugabo est accusé de contrecarrer la vision du président Félix Tshisekedi. Des agents et fonctionnaires de l’Environnement et développement durable reprochent à Claude Nyamugabo d’avoir instauré un système de gestion en violation des textes et lois, au ministère. Selon eux , depuis l’avènement du nouveau ministre, il s’observe « une certaine opacité dans le secteur de gestion forestière « .
Claude Nyamugabo est ainsi accusé d’avoir signé il y a quelques mois 9 contrats d’exploitation forestière qui couvrent une superficie totale de près de 2 millions d’hectares. Ces contrats signés avec deux sociétés chinoises, Congo King Baisheng Forestry Développment (créée le 14 janvier 2020) et Congo Sunfflower Forestry Development, ont été conclu en toute violation de la loi, selon eux.
En réaction, le ministère de l’environnement et développement durable a dans une mise au point faite ce lundi 18 mai rejeté en bloc les accusations portées contre Claude Nyamugabo. La cellule de communication de ce ministère dénonce un « réseau bien connu qui crée toutes ces fausses allégations pour salir l’image du ministre Claude Nyamugabo ». Elle insiste sur le fait que le patron de l’environnement en RDC est engagé sans relâche à « accompagner le président de la République dans la réalisation de sa mission ».
Dans sa mise au point, le service du ministre Claude Nyamugabo fait savoir que pour exploiter du bois, il faut un permis de coupe industrielle établi par la direction de la gestion forestière. Ce document d’autorisation est selon eux, signé par le ministre sous la couverture du secrétaire général de l’environnement et développement durable.