Kamerhe, 100 jours

Par Siméon Isako

Il restera en prison et attendra la reprise de son procès le 25 mai prochain. La cour d’appel de Kinshasa Gombe a rejeté ce lundi 18 mai la demande de remise en liberté provisoire introduite par les avocats de Vital Kamerhe, a confirmé l’un d’eux, Maître John Kaboto, à CAS-INFO. C’est la 5e fois de suite que le leader de l’UNC échoue à convaincre les juges de le libérer temporairement.

Le directeur de cabinet du président Tshisekedi est jugé dans le cadre de l’enquête sur le détournement présumé de fonds publics alloués aux travaux du programme de 100 jours du Chef de l’État.

A la première comparution, le président de l’UNC, a nié tous les faits. Contrairement au ministère public qui lui reconnaît la responsabilité de la disparition d’un peu plus de d’1 millions USD relatifs à la construction des maisons préfabriquées, l’une de nombreuses affaires de ce vaste scandale financier.