Par Siméon Isako

Le chef de l’État Félix Tshisekedi et les sénateurs, membres de l’Union sacrée ont évoqué le samedi 06 juin lors de leur toute première rencontre, la question liée à l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri.

Dans son speach, le Président de la République s’est réjouit de l’adhésion tous azimuts à cette mesure forte et exprimé sa détermination pour éradiquer l’insécurité.

« Nous avons la détermination et les moyens de renforcer nos forces armées », a fait savoir le Président de la République.

Parlant de la durée de cette mesure, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a encouragé les chambres parlementaires à voter « une loi d’habilitation qui permettra la prolongation tous les 15 jours de l’état de siège dans les deux provinces concernées ».

Poursuivant son discours, l’autorité morale de l’Union sacrée a fait comprendre aux sénateurs que la voie de l’Union sacrée est la meilleure pour l’intérêt de tous.

« Vous ne le regretterai pas. La population a besoin d’une nouvelle dynamique pour répondre à ses attentes», a indiqué le président Félix Tshisekedi.

L’état de siège a été instauré depuis le 6 mai dans deux provinces de l’est de la RDC secouées par des conflits, pour « mettre rapidement fin à l’insécurité qui décime quotidiennement nos compatriotes »,
Depuis plusieurs jours, l’armée a deja remplacé les autorités civiles dans le Nord Kivu et l’Ituri, pour une période indéterminée.

En vertu des ordonnances proclamant l’état de siège, les autorités militaires sont habilitées à perquisitionner les domiciles de jour et de nuit, à interdire des publications et des réunions considérées comme portant atteinte à l’ordre public, à interdire la circulation des personnes et à interpeller quiconque pour perturbation de l’ordre public. Les civils seront poursuivis devant des tribunaux militaires, ce qui est contraire aux normes régionales.