Par CAS-INFO


Au cours de la 142ème session de l’Assemblée interparlementaire, Jean-Marc Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a informé les membres de l’Union interparlementaire, de la catastrophe naturelle survenue au chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
« La ville de Goma a connu, le samedi 22 mai, une activité sismique du volcan Nyiragongo qui s’en est suivie d’un séisme de de magnitude 3 qui a causé des dégâts énormes. Le bilan fait état de 15 morts et de nombre dégâts matériels. La situation sur place étant très difficile, nous gardons une pensée pieuse à l’endroit de toutes les victimes. Il faut aussi noter que le gouvernement de la RDC suit de près cette situation et a pris des mesures nécessaires pour garantir la situation de la population. Etant donné que la situation reste très préoccupante, nous pensons les parlementaires membres de l’Union interparlementaires peuvent soutenir la RDC sous plusieurs formes », a plaidé Kabund au cours de ces assises qui se tiennent par visioconférence du 25 au 26 mai, sur le thème «Surmonter la pandémie aujourd’hui et mieux construire l’avenir : le rôle des parlements».


Mais bien avant cette communication, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale s’est félicité de la bonne santé des finances de l’organisation.
« Nous avons demandé la parole, c’était pour intervenir sur les finances de notre organisation. Mais l’occasion faisant le larron, nous tenons à féliciter énormément le secrétaire général et toute son équipe qui abat un travail de titan. Vous savez en cette période de Covid-19, toutes les économies sont paralysées, mais grande est notre joie d’apprendre que notre institution se porte à merveille sur le plan financier. Et pour la question sous examen, la RDC n’a pas d’objection à faire », a dit Jean-Marc Kabund.


Il a par ailleurs exprimé les vives préoccupations de la RDC sur la question des droits de la jeune députée zimbabwéenne ayant fait l’objet d’un rapport de la Commission des droits de l’Homme de l’Union interparlementaire.
« La délégation de la RDC soutient ce rapport mais nous sommes autant préoccupés par la situation de la collègue Joanna Mamombe du Zimbabwe. Nous demandons au secrétaire général de faire autant que faire se peut, mettant des moyens à la disposition du comité pour que la commission qui doit descendre à Harare soit à pied d’œuvre le plus tôt que possible, parce que nous constatons qu’il y a un temps si long entre le moment de décision de mettre sur pied une commission d’enquête et la descente sur terrain. Et dans ces entrefaites, nous craignons que la situation telle que dépeinte dans le rapport puisse s’aggraver ou continuer à être très préoccupante. Nous sommes très préoccupés à plusieurs égards, notamment parce que la collègue Joanna Mamombe est une jeune députée comme on l’a décrite et en même temps, c’est une femme. Toutes ces situations nous poussent à nous intéresser à sa situation, mais aussi nous tenons à remercier le Comité des droits de l’Homme pour son rapport très fouillé, et la RDC soutient ce rapport », a-t-il relevé par ailleurs.